Où en est la lutte contre le dopage ?

Alors bien sûr, comment parler de cyclisme sans évoquer le problème du dopage ? La récente "affaire Contador" montre une fois de plus qu'on ne peut plus croire à 100% aux performances des champions cyclistes que l'on aimerait aduler, et qu'il faut que la lutte contre ce fléau s'intensifie encore et toujours.

On peut cependant se poser la question : l'UCI joue-t-elle pleinement son rôle, en défendant comme il se doit le cyclisme et son image ? La récente volonté d'instaurer des contrôles de nuit, ou bien encore de doubler la suspension (qui serait alors de 4 ans) pour tout coureur pris pour dopage, nous donne envie de répondre par l'affirmative.
Néanmoins, et même si l'on sait que les pratiques de dopage ont souvent un temps d'avance par rapport aux méthodes de détection, l'affaire Festina, qui date de 1998 paraît à la fois loin, et toujours d'actualité. Les dissensions entre les dirigeants de la Fédération internationale et ceux du Tour de France notamment n'arrangent rien, et on ne sait pas qui a tort et qui a raison dans ces luttes d'influence.

Quoiqu'il en soit, la lutte semble s'intensifier, mais les affaires et les aveux de dopages ne cessent de se multiplier. Il faudra attendre quelque temps pour espérer voir un sport propre et dans lequel seules les performances sportives (et non pas la capacité à se fournir en bons produits dopants) auront leur importance. D'ici là, cela ne m'empêchera pas de continuer à parcourir les pages de boutiques en ligne de vélo pour trouver le vélo de mes rêves, et de pratiquer à mon tour (mais à l'eau claire) le plus exigeant et le plus beau des sports

http://commons.wikimedia.org/wiki/File:2009_Albert_Contador_Paris.jpg